Fables de Lafontaine jeux pour enfants

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Les fables de La Fontaine - des jeux sur les fables


Lire les fables de La Fontaine

La Cigale et la Fourmi

Le Corbeau et le Renard

Le Lièvre et la Tortue

Le Renard et la Cigogne

Le Loup et l'Agneau

Le Rat de ville et le Rat des champs

Le Chêne et le Roseau

La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf

La Mort et le bûcheron

Le Pot de terre et le Pot de fer


Des mots croisés sur les fables

Mots croisés à imprimer - les fables
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Solution des mots croisés à imprimer
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Mots croisés en ligne - les fables


Des jeux sur les fables

L'une de ces fables n'est pas une fable de La Fontaine :
Le jeu de la fausse fable n°1

Le jeu de la fausse fable n°2


Voici un autre jeu : tu dois retrouver la fable à partir d'un très court extrait

La fable mystérieuse - jeu n°1

La fable mystérieuse - jeu n°2

La fable mystérieuse - jeu n°3

La fable mystérieuse- jeu n°4

La fable mystérieuse- jeu n°5

La fable mystérieuse- jeu n°6

La fable mystérieuse- jeu n°7

La fable mystérieuse- jeu n°8

La fable mystérieuse- jeu n°9

La fable mystérieuse- jeu n°10

Les fables de La Fontaine
Des fables pour enfants - des jeux sur les fables

Le Chêne et le Roseau

Fable pour enfants - La Fontaine

Le Chêne un jour dit au Roseau :
Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l'Arbuste ,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

Jean de La Fontaine


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